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Jean-François

Jean-François est producteur à Offoy, un petit village qui borde la Somme, ses marais et ses étangs. Il a rejoint au printemps 2012 le groupe des producteurs de pommes de terre Pompadour, en plantant 5 hectares de la Marquise dans son champ. Cette pomme de terre, il la connaît déjà bien puisqu’il l’a cultivée pendant 3 ans, de 2004 à 2006. Mais faute d’une bonne connaissance technique de la variété, il avait fini par abandonner. Aujourd’hui, les choses sont différentes : le producteur, fort de son expérience, "sait ce qu’il faut faire et ne pas faire", et l’envie de recommencer à cultiver cette variété l’a titillée "pour le challenge". Cet amoureux de la terre aime se lancer des défis car pour lui, c'est ce qui fait le sel du métier : "s'il n'y avait que la Bintje, on s'ennuierait".

L’agriculteur cultive une dizaine de variétés de pommes de terre sur l'exploitation située à Offoy, dans la Somme. "Cela permet d’étaler les périodes de récolte et aussi de limiter les risques". S’il cultive également des betteraves, du blé, et d’autres légumes, c’est la pomme de terre qu’il préfère, car cette culture n’est jamais monotone : "il y a toujours quelque chose à dire. C’est le charme du métier, si on pouvait tout prévoir, ça n’aurait pas d’intérêt".

Pour la pomme de terre Pompadour, il a choisi ses terres avec soin : argileuses (plus adaptées à sa peau cuivrée) et peu caillouteuses, elles sont situées en bordure de la Somme. Ce fleuve qui traverse l'exploitation, fait partie intégrante de son quotidien : "nous sommes responsables de 4 km de berges et des vannages. On s'en occupe régulièrement : il faut vérifier le niveau, nettoyer les berges...". Le terrain de l’exploitation comprend aussi des marais et des bois, typiques des bords humides de la Somme. Il y travaille en période creuse : il faut s'occuper des bois, planter des peupliers, rendre les espaces accueillants pour les animaux et le gibier qui vivent dans les environs.

"S'il n'y avait que de la Bintje, on s'ennuierait"

De ce fait, la protection de la biodiversité fait partie intégrante de son travail : depuis quinze ans, il plante des bandes enherbées, des haies et des jachères pour le gibier, installe des agrainoirs pour les oiseaux, crée des mares ouvertes… "Il n’y a pas un jour sans qu’on aperçoive des animaux dans les champs : des lièvres, des chevreuils, des faisans..." et surtout des perdrix, très présentes sur l'exploitation. Régulièrement des spécialistes viennent former et conseiller les employés de l’exploitation pour favoriser la biodiversité. La ferme est aussi certifiée GlobalGap et Agriculture Raisonnée. Bien adaptée aux préoccupations de son époque, l’exploitation reste pourtant ancrée dans la tradition : "ici, on fait beaucoup de choses nous-mêmes : réparations, révision du matériel, entretien du corps de ferme...".Il apprécie de travailler sur plusieurs fronts : " J’aime cette diversité, c’est complémentaire ", explique celui qui a cumulé études agricoles et forestières. "J'ai de la chance, ici je peux faire les deux".

Pour l'Association Pompadour Label Rouge, Jean-François a accepté de se mettre en avant sur les emballages, avant tout pour "servir la cause de l'agriculture et promouvoir un bon produit qui va de l'avant".

 

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